Communiqué du Groupe Antifasciste de Lyon et Environ concernant le meeting contre le racisme et les violences policières.

 

Le dimanche 26 février devait se tenir, à la Maison des Passages, un meeting contre les violences policières,la hogra et la chasse aux migrant.es.

A l’appel d’un collectif varié d’organisations, dont la GALE, il avait pour ambition de dénoncer les crimes policiers, leur caractère raciste ainsi que le silence judiciaire et médiatique autour de ceux-ci. Ce meeting était initialement prévu une semaine plus tôt.
C’était sans compter l’attitude de la mairie Parti Socialiste de Vaux-en-Velin, qui a finalement retiré l’accès à la salle en dernière minute. Ce coup porté à la mobilisation contre les violences policières ne sera pas oublié et doit être dénoncé.
Dans la nuit du 25 février au 26 février, un petit groupe non identifié de militants d’extrême-droite, a forcé l’entrée du lieu et cassé quelques vitres. Cela dans le but de faire pression sur les propriétaires pour forcer à l’annulation du meeting.
Fascinante alliance objective, de circonstance, entre une mairie PS et des militants d’extrême-droite.
Nous ne pouvons analyser cette méthode que comme un terrible aveu de faiblesse de la part de l’extrême-droite lyonnaise. Aveux de faiblesse par deux aspects:
D’une part cette méthode d’apprenti commando n’est qu’une manière de masquer l’impossibilité, pour les nervis, de s’opposer frontalement au meeting, de le perturber.
D’autre part la faiblesse idéologique d’un conglomérat d’organisations, qui, taisant leur pseudo-rébellion contre l’Etat, ce sont démasqués par leur absence totale de cohérence idéologique. Passant d’ « ACAB » [All Cops Are Bastards] clamés, pour séduire le milieu hooligan, à des déclarations d’amour à la police, les fascistes montrent le vide de leurs conceptions théoriques.
Ils se sont révélés également incapables de porter la moindre contradiction, et se sont donc ravalés à leur rôle de base : des auxiliaires de police et des gardes corps de l’Etat bourgeois.

Sous la pression, les gestionnaires de la maison des passages ont souhaité annuler le meeting dans leurs locaux et des camarades nous ont proposé leur salle.
Nous ne pouvons que trouver regrettable le recul quant à la tenue de ce meeting en place et lieu prévu. Ceci a été exploité par une extrême-droite toujours avide de publicité.
En revanche nous ne pouvons que saluer nos camarades de la Maison de la Mésopotamie pour l’accueil qu’ils ont offert au meeting, illustrant une solidarité exemplaire.

Différents thèmes ont été évoqué lors de ce meeting allant de la gestion coloniale des populations d’origine post-coloniale, l’islamophobie, la répression des mouvements sociaux, l’impérialisme à la lutte des quartiers populaires etc, etc…
Vous pourrez trouvez ici le programme du meeting: https://www.facebook.com/events/373815863002010/

Durant la matinée et jusqu’au départ en cortège pour la Maison de la Mésopotamie, la GALE, ainsi que des militant-e-s issu-e-s d’autres organisations, ont assuré la sécurité de la maison des passages. Malgré quelques provocations de la part de fascistes en mal de sensations, aucun incident ne fut à déplorer.

Malgré le fait que le Parti Nationaliste Français se soit empressé de communiquer sur le fait que le meeting soit déplacé, plusieurs choses sont à noter.
D’une part, ce déplacement n’était absolument pas révélateur d’une impossibilité imposée par le rapport de force des fascistes. Il était un choix de la part des propriétaires du lieu.
D’autre part, nos militants et militantes ont organisé un cordon de sécurité devant l’Eglise la plus intégriste de Lyon. A aucun moment, les fiers militants du P.N.F. n’ont été en mesure de pouvoir ne serait-ce que faire pression sur eux et elles. Il n’a pas été une difficulté particulière de faire cela, tandis que nous doutons de la capacité même de ces groupes de pouvoir agir, à drapeau déployé, dans le moindre quartier populaire de Lyon.
La guerre des images, assez puérile, menée sur les réseaux sociaux, est à l’image de l’idéologie de ces groupes : faite de mensonges, de déformations et de fantasmes. Leur rêve de quartier d’apartheid reste du domaine du rêve, non de la réalité.

La GALE ne leur laissera pas ce loisir. Le slogan « pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartiers pour les fachos » n’est pas une phrase creuse. Ils seront chassés de nos rues, de nos quartiers.
Nous promouvons un antifascisme indépendant des institutions, de la police, de l’Etat et des partis bourgeois. Ce n’est ni la préfecture, ni la police, ni les élections qui balaierons les fascistes et leurs idées, mais bien l’autodéfense populaire et l’organisation collective.
Militants, militantes de la GALE, nous voulons construire cette organisation.
Faisons vivre et renforçons la lutte antifasciste !

Communiqué du Groupe Antifasciste Lyon et Environs à propos du weekend « Generation ingouvernable »

La GALE considère que le rassemblement anti-électoral, qui s’est tenu place Raspail, dans le 7ème arrondissement de Lyon, a été un succès. Nous revendiquons environ 450 personnes présentes sur l’événement. C’est une première pierre pour l’édification de l’opposition à cette mascarade répugnante que sont les élections.

Nous avons, à la suite de ce rassemblement, participé à une manifestation spontanée, laquelle a scandé, dans les rues de la Guillotière, des slogans hostiles au capitalisme, aux élections, à la police.

Le puissant dispositif policier déployé a manœuvré pour encercler une partie des manifestants et procéder à des contrôles d’identité. Certaines personnes ont été ainsi emmenées au poste de police pour des vérifications. La caisse de solidarité nous a communiqué les choses suivantes :  là, jusqu’en début d’après-midi, les manifestants ont été fouillé et contrôlé. Ceux qui n’avaient pas de papiers ont été embarqués pour vérification d’identité. La préfecture parle de 32 interpellations dont 9 gardes à vue. Sans compter les dizaines de contrôles d’identité dans la rue (pour certains en amont du rassemblement).
A noter qu’un petit groupe de personnes s’est fait arrêter juste après être sorti d’un lieu squatté à Gerland. Ce qui peut faire penser que le lieu était sous surveillance pour ce week-end de protestation. Une des personnes de ce groupe a un procès en septembre pour « participation à un groupement, même formé de façon temporaire, en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, de violences volontaires contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens ».

L’attitude brusque de la police n’est pas nouvelle. Vendredi 03 / 02, des militants et militantes, dont certains de la GALE, diffusaient à Saint-Jean un tract dénonçant la présence de locaux néo-nazis dans le quartier. La Police, là aussi, a encerclé les militants et militantes pour les contrôler. Un de nos camarades, filmant la scène, a été attaqué par la Police, frappé au sol. La police a également tenté de briser son téléphone portable. Quant aux rares fascistes, ils ont fuit la queue entre les jambes.

Si nous nous félicitons de l’affluence lors de l’assemblée organisée par nos amis lors de ce weekend, nous éprouvons néanmoins une sincère déception pour les actions que nous avions prévues et qui ont échoué. Comme nous l’a dit un camarde nantais, organiser des événements communs n’est pas chose évidente. Nous espérons cependant améliorer le travail entrepris en commun sur Lyon avec toutes les personnes qui sont venues contribuer à ce weekend et continuer à se retrouver afin de poursuivre notre lutte révolutionnaire. Nous ferons en sorte que les prochains événements seront une réussite.
Il n’est pas simple de réussir, en période électorale, à organiser un rassemblement qui rejette cette mascarade. Le climat de la période actuelle pousse chacun et chacune à accomplir l’acte considéré comme le plus sacré de la démocratie : mettre un bulletin dans l’urne. L’éventail des arguments exposés, du plus honnête à celui portant la plus grande part de mauvaise foi, ne nous fera aucunement changer d’avis.

Comment croire que les élections apporteront un changement positif quand le MEDEF impose son ordre du jour, quand les grand patrons et patronnes imposent leurs intérêts ?

Comment accepter de faire barrage au FN quand ses idées sont déjà appliquées au pouvoir ? Quand des pans entiers de son programme sont mis en œuvre ou quand les gouvernements en place légitiment et accompagnent les discours réactionnaires, xénophobes.

Comment croire dans l’humanisme des candidats de « gauche » quand leur programme conforte les projets de l’impérialisme français ? Lorsqu’il rejette la faute de la misère en France sur les impérialistes étrangers, sur les travailleurs détachés, alors que le premier bourreau des travailleurs de France est sa propre bourgeoisie.

Nous ne sommes pas naïfs, nous ne mordons pas dans ce jeu où nous sommes toujours perdants. Nous ne jouons pas ce jeu truqué. Nous le dénonçons.

La GALE appelle à participer aux débats, aux projets qui ont pour but de construire une force d’opposition à la tenue de ces élections.

Aujourd’hui comme demain, nous rejetterons les valets des exploiteurs !

Communiqué du Groupe antifasciste de Lyon et environs sur le procès des frères Traoré

A propos de l’acharnement judiciaire et policier contre la famille d’Adama Traoré et plus généralement contre ceux et celles qui dénoncent les crimes de la police.

Hier s’est tenu, au tribunal correctionnel de Pontoise, le procès des deux frères d’Adama Traoré, Bagui, 25 ans, et Youssouf, 22 ans. L’accusation ? Les faits reprochés sont « outrages » et « violences. Position que le ministère public s’est avèré bien en peine de tenir, tant leur réalité est ridicule. Un vigile mordu par son propre chien, contre lequel il a déposé plainte. Une policière faisant état d’un jour d’ITT, prétendant avoir été frappée par Bagui Traoré. Le rapport médical fera état d’une blessure liée au mauvais usage d’une bombe lacrymogène.

Pour autant, cela suffisait à placer en détention préventive les deux frères d’Adama. Le simple fait de vouloir intervenir au conseil municipal semble être un crime suffisant pour mériter un séjour en prison.

D’autant que la justice et la police n’aiment pas se renier : une peine de préventive entraîne quasi-automatiquement une peine de prison ferme par la suite. Les juges font preuve d’une certaine solidarité, et aucun de reniera la peine prononcée par un confrère expéditif.
Mais il n’y a pas que cela.

La mobilisation autour du meurtre d’Adama Traoré gêne beaucoup l’Etat. Elle est menée tambour battant, avec une grande efficacité et gagne chaque jour en influence. Autant, par le passé, les meurtres commis par la police faisaient naître une éruption en réponse, autant, aujourd’hui, c’est une lame de fond qui se soulève. Elle n’est pas prête de retomber.
Entre les communiquées, les meetings, les réunions, la lutte pour que justice soit rendue fait des émules.

D’autres familles de victimes s’associent pour être enfin reconnues et pour que les responsables soient condamnés.

Et c’est cela que l’Etat de tolère pas !
C’est pour cette raison qu’il essaie d’écraser ce mouvement.
Mais il n’est pas possible d’écraser la colère légitime !

Aujourd’hui encore, ce procès est une démonstration de la véritable nature de l’Etat, de la Justice, de la Police. L’inégalité flagrante des peines prononcés, des méthodes -Adama assassiné, ses frères en prison, mais Cahuzac toujours libre- démasquent une nouvelle fois ces institutions comme des outils de la répression des classes populaires, comme des outils conçus par les bourgeois et les bourgeoises pour leurs intérêts exclusifs.

A Lyon, nous avons vu de quelle candeur, quelle tolérance, ils font preuve avec les fascistes. Nous devons en tirer les conclusions. Ni les préfectures, ni les mairies, ni les commissariats et les tribunaux ne sont des agents neutres. Ils servent tous une même cause : nous écraser !

La lutte que mène la famille Traoré et leurs soutiens est une lutte exemplaire !

Nous voulons la justice véritable !
Soutien à la famille Traoré !
Justice et vérité pour Adama !

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Appel à une coordination et une mobilisation antifasciste unitaire : rassemblement et réunion publique

 

Agressions, multiplications des locaux d’extrême droite, et en février, lancement de la campagne du FN à Lyon. Face à la déferlante réactionnaire, appel de plusieurs organisations à constituer un front uni contre l’extrême droite : réunion publique le 13 décembre à La Gryffe, et rassemblement place Raspail le 7 janvier.

Depuis plusieurs années, la présence de l’extrême droite à Lyon comme ailleurs s’est renforcée considérablement, n’échappant pas à la déferlante réactionnaire. Cette lame de fond trouve ses origines dans la crise économique, dans le climat guerrier qui règne actuellement sur la planète, ainsi que dans les politiques antisociales des gouvernements successifs.

Or ces organisations sont bien loin de sympathiques associations culturelles. Elles se revendiquent des idées fascistes, propagent un discours raciste, antisémite et islamophobe, LGBT+phobes et mysogine ; défendant une société sexiste et ségrégationniste.

Ces organisations fascistes, qui s’implantent toujours plus dans Lyon, se sont fait connaître à plusieurs reprises par leurs actions brutales et violentes. La dernière en date étant l’attaque menée la librairie anarchiste la Plume noire, également local de la Coordination des Groupes Anarchiste, occasionnant plusieurs blessé.es légers et de lourds dégâts matériels.

Nous nous devons de riposter, nous nous devons d’être uni.es car cette situation est l’affaire de toutes et tous !

Nous ne pouvons pas compter sur l’action des pouvoirs publics ou de l’État, qui non content de les laisser ouvrir leur locaux, autorise et protège les rassemblement et manifestations de l’extrême droite.

Fortes de cette impunité, les organisations fascistes et racistes telles que le GUD, les Jeunesses Identitaires, les Jeunesses Nationalistes n’ont eu de cesse de tenter de s’implanter et de commettre des violences et des agressions envers les personnes racisées, les immigrées, les personnes de la communauté LGBT+ et les militants et militantes progressistes et antifascistes.

Le GUD a annoncé avec fierté l’ouverture de leur dernier bar « le Pavillon noir ». Il vient s’ajouter à la liste des 6 locaux fascistes lyonnais et autres boutiques et salon de tatouage où ils propagent leur discours haineux.

Le 4 février, le Front National souhaite lancer officiellement, depuis Lyon, sa campagne présidentielle. Cela, non plus, nous ne pouvons l’accepter ! Pas un pouce de notre ville ne doit appartenir aux fascistes !

Nous lançons cet appel à nous organiser en commun, de manière indépendante des institutions.

Nous appelons toutes les organisations et individu.es qui pensent que ces locaux et ces discours n’ont pas leur place à Lyon, à nous rejoindre pour constituer ce front uni contre l’extrême droite

L’antifascisme est l’affaire de toutes et tous !

Rassemblement le 7 janvier à partir de 15h place Raspail

Réunion publique le mardi 13 décembre à 19 h à la librairie La Gryffe, 5 rue Sebastien Gryffe, Lyon 7e, pour organiser la riposte au meeting de Marine Le Pen du 4 février 2016.

Premiers signataires : Alternative Libertaire ; Groupe Antifasciste de Lyon et Environs ; Jeunes Communistes de Lyon ; Unité Communiste – Lyon ; des individu.es…antifa-logo1-4-300x300

Projection et conférence dans le cadre du mois de Novembre libertaire sur le thème du fascisme

L’hydre fasciste, mosaïque de groupes, de chapelles, de partis, forme une nébuleuse intangible. Pourtant, malgré leurs contradictions de façade, ils partagent un socle idéologique commun, véritable trait d’union entre eux. Cette conférence a pour objectif de défricher les conceptions communes qui forment la base de la pensée fasciste, de fournir une cartographie de leur diversité, mais également, d’ouvrir un débat sur la possible menace de la part des fascistes et du fascisme à l’heure actuelle, et d’ouvrir une discussion sur les tâches les plus brûlantes du mouvement antifasciste au sein de l’État Français.

Le débat sera accompagné de la projection du documentaire Fascism inc., lequel retrace l’appui qu’a donné la haute-bourgeoisie au fascisme dans les années 20-30 et le retour d’un schéma similaire à l’heure actuelle.115761

Concert de soutien aux familles du Kurdistan

Alors que la guerre contre Daesh s’intensifiait au Moyen Orient et que les kurdes obtenaient des victoires significatives dans le kurdistan Syrien ; l’Etat turque a attaqué les populations kurdes au sein même de ses frontières craignant que le projet d’émancipation du confédéralisme démocratique se propage en Turquie. En plus des milliers de morts, ce sont des milliers de familles qui ont été jetées à la rue suite aux différentes attaques du pouvoir turque et de ses militaires. Ce concert a pour ambition de pouvoir attirer l’attention du public sur ces Evénements et de récolter des fonds pour venir en aide à ces familles.

Erdogan et Daesh sont des alliés objectifs de manière notoire, et cela est même reconnu par les services de renseignement des différents acteurs de la région. Leur alliance n’est pas seulement tactique, mais elle présente un fond stratégique commun : une vision similaire de leurs rôles dans la région, des ennemis communs, un intérêt à s’épauler et à commercer, ce dont ils ne se privent pas. Même si leur forme d’exercice du pouvoir n’est pas à mettre sur le même plan, Erdogan se drapant dans les formes de la légalité bourgeoise, il est clair qu’ils représentent, à l’heure actuelle, les deux faces de la même pièce.

Nous même, au sein des pays impérialistes, sommes loin d’être neutres dans ce conflit, ou même du bon coté du fléau. La coalition occidentale soutient fermement la Turquie, pour des considération géostratégiques : L’Etat Turc est un pivot dans le Moyen-Orient et fait partie de l’OTAN ; des considérations économiques importantes, l’UE est un client et un fournisseur important, avec au premier chef l’Allemagne. Par ailleurs, un effondrement de l’Etat Turc pourrait profiter à l’impérialisme russe, en concurrence avec la coalition d’impérialismes occidentaux.

L’Etat Français, lui aussi, joue, par ses interventions militaires répétées -et inefficaces- le rôle de pompier incendiaire dans la région, prétendant y apporter ses « valeurs humanitaires », tout en nourrissant le conflit par l’envoi d’armes, d’experts, d’équipement, de même que par le soutien diplomatique.

Si Erdogan a vociféré contre l’Etat Français à certaines reprises -diatribes habituelles des tribuns démagogues- il est clair qu’il existe une unité de vue et d’objectifs entre les deux Etats à l’heure où nous écrivons ces lignes.

Militants antifascistes, mais également anti-impérialistes, nous considérons qu’il est de notre devoir de soutenir la lutte de libération que mène le peuple Kurde ; de même, nous ciblons en priorité la main de notre propre impérialisme, lequel n’intervient que pour les intérêts des capitalistes, des bourgeois et bourgeoises de France, et nullement pour apporter la moindre issue positive à ce conflit.

Politiquement, nous apportons notre soutien intégral aux révolutionnaires et aux anti-impérialistes du Kurdistan, dans leur lutte juste contre l’oppression du régime d’Erdogan et pour la constitution du projet de confédéralisme démocratique. Nous avons organisé -par le passé- plusieurs événements pour diffuser des informations sur la situation au Kurdistan, et pour organiser une solidarité dans la mesure de nos forces.

A notre échelle, nous organisons ce concert de soutien, dans le but de dégager des ressources financières pour qu’elles servent à payer la reconstruction dans le Bakur (Kurdistan turc), dévasté par les récentes offensives de l’Etat turc sur ses terres
craignant le développement du projet d’émancipation kurde. L’argent servira aussi directement aux populations touchées par ce conflit, aux milliers de familles ayant perdu des proches ou leur lieu d’habitation.

Nous accueillerons cinq groupes samedi 15 octobre pour ce concert dans le bar du 6ème continent 51 Rue Saint-Michel, 69007 Lyon. Ouverture des portes et début du concert à 21h00.

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Vous trouverez aussi des tables de presse et de la restauration.

BERXWEDAN JIYAN E ! JUSQU’A LA VICTOIRE !

Groupe Antifasciste Lyon et Environs & La Maison de la Mesopotamie

Ouverture d’un bar à fascistes à Lyon

Le Groupe Union Défense, ou GUD, organisation réactionnaire née en 1968, est bien loin d’une sympathique association culturelle. Elle se revendique des idées fascistes, d’une certaine nostalgie du régime de Vichy, mais également d’un discours discriminatoire, raciste, antisémite et islamophobe, LGBT+phobes ; défendant une société sexiste et ségrégationniste.
Or, ces individus, aujourd’hui, se paient le luxe d’ouvrir un bar au sein même de Lyon, nommé « Le Pavillon Noir. »

Cette organisation, qui tente de s’implanter dans Lyon, s’est faite connaître à plusieurs reprises par ses actions brutales et violentes, la dernière en date consistant à agresser un enseignant de Lyon III qui aurait eu l’audace de ne pas apprécier leur présence et leur propagande fasciste.

Or, ces individus, aujourd’hui, se paient le luxe d’ouvrir un bar au sein même de Lyon, nommé « Le Pavillon Noir. »

Ils veulent faire de ce lieu un endroit de propagande.

Ce bar doit, pour eux, devenir le nouveau cœur de la « reconquête » de Lyon.

Le climat actuel leur permet de se sentir pousser des ailes. Surfant sur les propos réactionnaires, racistes, islamophobes et sexistes qui fleurissent dans les discours des futures candidats et candidates aux élections présidentielles – qu’ils et elles fussent de gauche ou de droite, par ailleurs – ces apprentis-Mussolini se permettent toutes les provocations.

Depuis des années, sur Lyon, elle s’est tout permis, et sans jamais rencontrer de suites judiciaires, autre qu’une clémence et une bienveillance de la part de la police et de la justice.

Fortes de cette impunité, les organisations fascistes et racistes telles que le GUD, les Jeunesses Identitaires, les Jeunesses nationalistes n’ont eu de cesse de tenter de s’implanter et de commettre des violences et des agressions envers les personnes racisées, les immigrés, les personnes de la communauté LGBT+ et les militants et militantes progressistes et antifascistes.

A Lille, ces mêmes fascistes ont ouvert un bar qui a été vivement contesté, grâce à l’action réactive de l’Action Antifasciste Nord Pas De Calais. Ce bar « réservé aux blancs » est devenu l’enjeu d’un combat pour le respect des droits démocratiques.

A Lyon, nous ne voulons pas non plus de ce genre de repaire.

Nous ne voulons pas de la peste fasciste et de leurs discours racistes et haineux.
Chassons les vermines fascistes de Lyon.

Pas de Fascistes dans nos quartiers, pas de quartiers pour les fascistes.antifa-lyon-ter

LIBEREZ ANTOINE ! Solidarité avec tou-te-s les réprimé-e-s !

STOP A LA RÉPRESSION DU MOUVEMENT SOCIAL CONTRE LA LOI TRAVAIL

Alors que le mouvement social contre la loi travail et son monde tient bon. Alors que la grève s’étend dans plusieurs secteur (poste, raffinerie, transports etc…). L’Etat, Valls et Cazeneuve aux abois, craignant que la colère se généralise, répriment dans une soif vengeresse les acteur/rice.s de ce mouvement social : syndicalistes, étudiant.e.s, lycéen.ne.s, jeunes, militant.e.s…

Antoine camarade proche de la GALE (très souvent présent dans nos luttes, actions et organisation) en a fait les frais récemment. Le mardi 17 Mai alors qu’il manifestait tranquillement, trois agents de la BAC lui ont sauté dessus. Le seul fait lui étant reproché était que Antoine est un militant connu et repéré (Antoine appartient à la CGT privé d’emploi et Alternative Libertaire).
Il a passé deux jours en garde à vue au motif qu’il aurait frappé un agent de la BAC, coup qui aurait été donné lors de cette interpellation sans raison !

Il a été présenté devant un juge et a refusé la comparution immédiate pour pouvoir préparer sa défense. Le juge, en magistrat zélé, l’a mis en prison en attendant son procès qui aura lieu le 9 Juin. Notre camarade a décidé d’entrer en grève de la faim dès son arrivée en prison. Pour le soutien financier c’est ICI

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A Paris une contre manifestation est interdite face à une manifestation de policiers lassés de se faire « stigmatiser ». Durant la contre manifestation une voiture de police est incendiée par des manifestant.e.s masqué.e.s et méconnaissables. Sans aucune preuve, suite à l’emballement médiatique, 4 personnes sont attrapées et mises en garde-à-vue. Elles sont poursuivies pour : « tentative d’homicide volontaire, violences volontaires en bande organisée sur personne dépositaire de l’autorité publique, destruction de bien public en bande organisée et participation à un attroupement armé. Un des mis en examen est également visé par le délit de refus de se soumettre au prélèvement génétique. » ! Leur seul tort : avoir été présent lors de la contre-manifestation ! On parle de militants, pas de bande organisée !

A Amiens, ce sont 5 années d’emprisonnement qui ont été requis pour une étudiante présente lors de l’occupation d’une mairie. L’occupation s’est déroulée pacifiquement jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre qui ont procédé à l’évacuation des manifestants de façon brutale. Alors qu’un manifestant se faisait matraquer, Manon a voulu le défendre et a lancé un micro en direction des forces de l’ordre, sans occasionner la moindre blessure.

A Nantes, Gaël a été condamnée a six mois de prison juste pour avoir été présent lors d’une manifestation. A la barre, Gaël portait des points de suture sur le visage. Son interpellation a été violente, il a reçu des coups. Pourtant, c’est lui qui était jugé pour des violences : un commissaire était tombé, et s’était blessé tout seul pendant l’arrestation.

Ici, à Lyon, une camarade s’est vue attribuer une amende de 13 000€, ainsi que 6 mois de sursis et 5 ans d’interdiction de manifester, pour sa simple présence en manifestation sauvage.

Tout cela alors que depuis le début du mouvement la police blesse, mutile, humilie et violente dans une totale impunité.

Soutient et solidarité avec les personnes réprimées.

ON LACHE RIEN !

Rassemblement de soutien 9 juin 13h – TGI de Lille

Repas en solidarité avec les militant-e-s kurdes en lutte

Rendez-vous le vendredi 3 Juin 2016 à l’atelier des Canulars au 91 rue Montesquieu 69007 Lyon, ouverture des portes à 19h.

Au moment où nous parlons, l’État turc vient de renforcer son arsenal juridique pour poursuivre le harcèlement des kurdes et partis « pro-kurdes » avec notamment l’instauration d’une déchéance de nationalité (cela nous rappelle quelque-chose), la possibilité de confiscation des biens et la levée de l’impunité judiciaire pour les député-e-s du HDP. Ces lois viennent s’ajouter à la persécution quotidienne que vivent les kurdes au Bakûr (kurdistan turc) avec l’enfermement de journalistes, avocat-e-s, militant-e-s. Mais aussi, la pratique de tortures dans les prisons turques, l’instauration d’un couvre-feu, les lynchages alors même que la France et l’Union Européenne donnent des milliards d’euros afin que la Turquie ferme ses frontières et contient l’afflux de migrants fuyant les guerres et la misère (tout en fermant les yeux sur les atteintes aux droits de l’Homme menée par Erdogan président turc).

Des combats ont toujours lieu dans le Rojava (kurdistan syrien), où les kurdes doivent à la fois faire face à DAESH et au régime syrien en place mené par Bashar El-Assad.
Au Rojhilat (kurdistan iranien), l’Iran a reconnu avoir enfermé plus de 12 000 kurdes iranien-es au cours de l’année 2015. Alors que 20 militant-e-s kurdes attendent leur peine de mort dans les geôles iraniennes, des mouvements de grèves et de contestation se font entendre. Le leader du PDKI (Parti Démocratique du Kurdistant Iranien) a annoncé la reprise de la lutte armée en Iran.

La lutte révolutionnaire du peuple kurde se fait au nom de valeurs dans lesquelles nous nous reconnaissons par son ambition égalitariste, féministe, anticapitaliste et réellement démocratique (autogestionnaire). C’est aussi parce que nous luttons aussi ici en France avec des camarades kurdes contre la loi travail et plus largement dans un combat aussi révolutionnaire contre l’État français que nous souhaitons convier pour un repas tou-te-s ceux et celles qui souhaitent apporter leur soutien.

Ce sera aussi le moment de renforcer les liens qui se créent actuellement entre militant-e-s de divers horizons autour de la lutte contre la loi Travail.

Le repas sera à prix libre et un info-kiosque sera présent avec de la documentation autour de la lutte du peuple kurde.

Des militant-e-s kurdes et Groupe Antifasciste Lyon et Environs

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