Agressions, multiplications des locaux d’extrême droite, et en février, lancement de la campagne du FN à Lyon. Face à la déferlante réactionnaire, appel de plusieurs organisations à constituer un front uni contre l’extrême droite : réunion publique le 13 décembre à La Gryffe, et rassemblement place Raspail le 7 janvier.
Depuis plusieurs années, la présence de l’extrême droite à Lyon comme ailleurs s’est renforcée considérablement, n’échappant pas à la déferlante réactionnaire. Cette lame de fond trouve ses origines dans la crise économique, dans le climat guerrier qui règne actuellement sur la planète, ainsi que dans les politiques antisociales des gouvernements successifs.
Or ces organisations sont bien loin de sympathiques associations culturelles. Elles se revendiquent des idées fascistes, propagent un discours raciste, antisémite et islamophobe, LGBT+phobes et mysogine ; défendant une société sexiste et ségrégationniste.
Ces organisations fascistes, qui s’implantent toujours plus dans Lyon, se sont fait connaître à plusieurs reprises par leurs actions brutales et violentes. La dernière en date étant l’attaque menée la librairie anarchiste la Plume noire, également local de la Coordination des Groupes Anarchiste, occasionnant plusieurs blessé.es légers et de lourds dégâts matériels.
Nous nous devons de riposter, nous nous devons d’être uni.es car cette situation est l’affaire de toutes et tous !
Nous ne pouvons pas compter sur l’action des pouvoirs publics ou de l’État, qui non content de les laisser ouvrir leur locaux, autorise et protège les rassemblement et manifestations de l’extrême droite.
Fortes de cette impunité, les organisations fascistes et racistes telles que le GUD, les Jeunesses Identitaires, les Jeunesses Nationalistes n’ont eu de cesse de tenter de s’implanter et de commettre des violences et des agressions envers les personnes racisées, les immigrées, les personnes de la communauté LGBT+ et les militants et militantes progressistes et antifascistes.
Le GUD a annoncé avec fierté l’ouverture de leur dernier bar « le Pavillon noir ». Il vient s’ajouter à la liste des 6 locaux fascistes lyonnais et autres boutiques et salon de tatouage où ils propagent leur discours haineux.
Le 4 février, le Front National souhaite lancer officiellement, depuis Lyon, sa campagne présidentielle. Cela, non plus, nous ne pouvons l’accepter ! Pas un pouce de notre ville ne doit appartenir aux fascistes !
Nous lançons cet appel à nous organiser en commun, de manière indépendante des institutions.
Nous appelons toutes les organisations et individu.es qui pensent que ces locaux et ces discours n’ont pas leur place à Lyon, à nous rejoindre pour constituer ce front uni contre l’extrême droite
L’antifascisme est l’affaire de toutes et tous !
Rassemblement le 7 janvier à partir de 15h place Raspail
Réunion publique le mardi 13 décembre à 19 h à la librairie La Gryffe, 5 rue Sebastien Gryffe, Lyon 7e, pour organiser la riposte au meeting de Marine Le Pen du 4 février 2016.
Premiers signataires : Alternative Libertaire ; Groupe Antifasciste de Lyon et Environs ; Jeunes Communistes de Lyon ; Unité Communiste – Lyon ; des individu.es…
Archives de catégorie : Ici la Gale
Projection et conférence dans le cadre du mois de Novembre libertaire sur le thème du fascisme
L’hydre fasciste, mosaïque de groupes, de chapelles, de partis, forme une nébuleuse intangible. Pourtant, malgré leurs contradictions de façade, ils partagent un socle idéologique commun, véritable trait d’union entre eux. Cette conférence a pour objectif de défricher les conceptions communes qui forment la base de la pensée fasciste, de fournir une cartographie de leur diversité, mais également, d’ouvrir un débat sur la possible menace de la part des fascistes et du fascisme à l’heure actuelle, et d’ouvrir une discussion sur les tâches les plus brûlantes du mouvement antifasciste au sein de l’État Français.
Le débat sera accompagné de la projection du documentaire Fascism inc., lequel retrace l’appui qu’a donné la haute-bourgeoisie au fascisme dans les années 20-30 et le retour d’un schéma similaire à l’heure actuelle.
Ouverture d’un bar à fascistes à Lyon
Le Groupe Union Défense, ou GUD, organisation réactionnaire née en 1968, est bien loin d’une sympathique association culturelle. Elle se revendique des idées fascistes, d’une certaine nostalgie du régime de Vichy, mais également d’un discours discriminatoire, raciste, antisémite et islamophobe, LGBT+phobes ; défendant une société sexiste et ségrégationniste.
Or, ces individus, aujourd’hui, se paient le luxe d’ouvrir un bar au sein même de Lyon, nommé « Le Pavillon Noir. »
Cette organisation, qui tente de s’implanter dans Lyon, s’est faite connaître à plusieurs reprises par ses actions brutales et violentes, la dernière en date consistant à agresser un enseignant de Lyon III qui aurait eu l’audace de ne pas apprécier leur présence et leur propagande fasciste.
Or, ces individus, aujourd’hui, se paient le luxe d’ouvrir un bar au sein même de Lyon, nommé « Le Pavillon Noir. »
Ils veulent faire de ce lieu un endroit de propagande.
Ce bar doit, pour eux, devenir le nouveau cœur de la « reconquête » de Lyon.
Le climat actuel leur permet de se sentir pousser des ailes. Surfant sur les propos réactionnaires, racistes, islamophobes et sexistes qui fleurissent dans les discours des futures candidats et candidates aux élections présidentielles – qu’ils et elles fussent de gauche ou de droite, par ailleurs – ces apprentis-Mussolini se permettent toutes les provocations.
Depuis des années, sur Lyon, elle s’est tout permis, et sans jamais rencontrer de suites judiciaires, autre qu’une clémence et une bienveillance de la part de la police et de la justice.
Fortes de cette impunité, les organisations fascistes et racistes telles que le GUD, les Jeunesses Identitaires, les Jeunesses nationalistes n’ont eu de cesse de tenter de s’implanter et de commettre des violences et des agressions envers les personnes racisées, les immigrés, les personnes de la communauté LGBT+ et les militants et militantes progressistes et antifascistes.
A Lille, ces mêmes fascistes ont ouvert un bar qui a été vivement contesté, grâce à l’action réactive de l’Action Antifasciste Nord Pas De Calais. Ce bar « réservé aux blancs » est devenu l’enjeu d’un combat pour le respect des droits démocratiques.
A Lyon, nous ne voulons pas non plus de ce genre de repaire.
Nous ne voulons pas de la peste fasciste et de leurs discours racistes et haineux.
Chassons les vermines fascistes de Lyon.
Pas de Fascistes dans nos quartiers, pas de quartiers pour les fascistes.
LIBEREZ ANTOINE ! Solidarité avec tou-te-s les réprimé-e-s !
STOP A LA RÉPRESSION DU MOUVEMENT SOCIAL CONTRE LA LOI TRAVAIL
Alors que le mouvement social contre la loi travail et son monde tient bon. Alors que la grève s’étend dans plusieurs secteur (poste, raffinerie, transports etc…). L’Etat, Valls et Cazeneuve aux abois, craignant que la colère se généralise, répriment dans une soif vengeresse les acteur/rice.s de ce mouvement social : syndicalistes, étudiant.e.s, lycéen.ne.s, jeunes, militant.e.s…
Antoine camarade proche de la GALE (très souvent présent dans nos luttes, actions et organisation) en a fait les frais récemment. Le mardi 17 Mai alors qu’il manifestait tranquillement, trois agents de la BAC lui ont sauté dessus. Le seul fait lui étant reproché était que Antoine est un militant connu et repéré (Antoine appartient à la CGT privé d’emploi et Alternative Libertaire).
Il a passé deux jours en garde à vue au motif qu’il aurait frappé un agent de la BAC, coup qui aurait été donné lors de cette interpellation sans raison !
Il a été présenté devant un juge et a refusé la comparution immédiate pour pouvoir préparer sa défense. Le juge, en magistrat zélé, l’a mis en prison en attendant son procès qui aura lieu le 9 Juin. Notre camarade a décidé d’entrer en grève de la faim dès son arrivée en prison. Pour le soutien financier c’est ICI
A Paris une contre manifestation est interdite face à une manifestation de policiers lassés de se faire « stigmatiser ». Durant la contre manifestation une voiture de police est incendiée par des manifestant.e.s masqué.e.s et méconnaissables. Sans aucune preuve, suite à l’emballement médiatique, 4 personnes sont attrapées et mises en garde-à-vue. Elles sont poursuivies pour : « tentative d’homicide volontaire, violences volontaires en bande organisée sur personne dépositaire de l’autorité publique, destruction de bien public en bande organisée et participation à un attroupement armé. Un des mis en examen est également visé par le délit de refus de se soumettre au prélèvement génétique. » ! Leur seul tort : avoir été présent lors de la contre-manifestation ! On parle de militants, pas de bande organisée !
A Amiens, ce sont 5 années d’emprisonnement qui ont été requis pour une étudiante présente lors de l’occupation d’une mairie. L’occupation s’est déroulée pacifiquement jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre qui ont procédé à l’évacuation des manifestants de façon brutale. Alors qu’un manifestant se faisait matraquer, Manon a voulu le défendre et a lancé un micro en direction des forces de l’ordre, sans occasionner la moindre blessure.
A Nantes, Gaël a été condamnée a six mois de prison juste pour avoir été présent lors d’une manifestation. A la barre, Gaël portait des points de suture sur le visage. Son interpellation a été violente, il a reçu des coups. Pourtant, c’est lui qui était jugé pour des violences : un commissaire était tombé, et s’était blessé tout seul pendant l’arrestation.
Ici, à Lyon, une camarade s’est vue attribuer une amende de 13 000€, ainsi que 6 mois de sursis et 5 ans d’interdiction de manifester, pour sa simple présence en manifestation sauvage.
Tout cela alors que depuis le début du mouvement la police blesse, mutile, humilie et violente dans une totale impunité.
Soutient et solidarité avec les personnes réprimées.
ON LACHE RIEN !
Repas en solidarité avec les militant-e-s kurdes en lutte
Rendez-vous le vendredi 3 Juin 2016 à l’atelier des Canulars au 91 rue Montesquieu 69007 Lyon, ouverture des portes à 19h.
Au moment où nous parlons, l’État turc vient de renforcer son arsenal juridique pour poursuivre le harcèlement des kurdes et partis « pro-kurdes » avec notamment l’instauration d’une déchéance de nationalité (cela nous rappelle quelque-chose), la possibilité de confiscation des biens et la levée de l’impunité judiciaire pour les député-e-s du HDP. Ces lois viennent s’ajouter à la persécution quotidienne que vivent les kurdes au Bakûr (kurdistan turc) avec l’enfermement de journalistes, avocat-e-s, militant-e-s. Mais aussi, la pratique de tortures dans les prisons turques, l’instauration d’un couvre-feu, les lynchages alors même que la France et l’Union Européenne donnent des milliards d’euros afin que la Turquie ferme ses frontières et contient l’afflux de migrants fuyant les guerres et la misère (tout en fermant les yeux sur les atteintes aux droits de l’Homme menée par Erdogan président turc).
Des combats ont toujours lieu dans le Rojava (kurdistan syrien), où les kurdes doivent à la fois faire face à DAESH et au régime syrien en place mené par Bashar El-Assad.
Au Rojhilat (kurdistan iranien), l’Iran a reconnu avoir enfermé plus de 12 000 kurdes iranien-es au cours de l’année 2015. Alors que 20 militant-e-s kurdes attendent leur peine de mort dans les geôles iraniennes, des mouvements de grèves et de contestation se font entendre. Le leader du PDKI (Parti Démocratique du Kurdistant Iranien) a annoncé la reprise de la lutte armée en Iran.
La lutte révolutionnaire du peuple kurde se fait au nom de valeurs dans lesquelles nous nous reconnaissons par son ambition égalitariste, féministe, anticapitaliste et réellement démocratique (autogestionnaire). C’est aussi parce que nous luttons aussi ici en France avec des camarades kurdes contre la loi travail et plus largement dans un combat aussi révolutionnaire contre l’État français que nous souhaitons convier pour un repas tou-te-s ceux et celles qui souhaitent apporter leur soutien.
Ce sera aussi le moment de renforcer les liens qui se créent actuellement entre militant-e-s de divers horizons autour de la lutte contre la loi Travail.
Le repas sera à prix libre et un info-kiosque sera présent avec de la documentation autour de la lutte du peuple kurde.
Des militant-e-s kurdes et Groupe Antifasciste Lyon et Environs
LA RESISTANCE EST EN MARCHE !
Cela fait quelques temps déjà que la mobilisation contre le projet de loi travail a commencé et la rage gronde dans les lycées, les facs, les entreprises mais aussi pour les chômeur.ses et les sans papiers.
Le mouvement prend de l’ampleur : manifestations massives, blocages de lycées et facs, interventions dans les centres commerciaux, tractages, actions de désobéissance civile, grève etc.. Seulement, partout la répression fasciste est la seule réponse donnée par le gouvernement. Arrestations violentes, intimidations, gazages, matraquages ne se comptent même plus. Tout cela est bien sur maintenu grâce aux chiens de garde que sont la police complice !
Nous ne pouvons pas oublier non plus les dérives sécuritaires, islamophobes, racistes et antisociales que nous impose cet Etat. Que ce soit l’état d’urgence qui chaque jour justifie l’arrestation, l’assignation à résidence, la mise sur écoute, la perquisition de logement de plusieurs personnes. Ou encore de la « justice française » qui condamne des salarié.e.s, des militant.e.s qui défendent leurs droits. Mais aussi des propos islamophobes et négrophobes de la ministre de la famille, des propositions de lois ouvertement racistes.
L’extrême droite profite de ce terreau et sa parole se libère de manière fulgurante. Les attaques fascistes font nombres mais la riposte est imminente !
Plus que jamais, la résistance est nécessaire pour éradiquer toutes les menaces, qu’elles viennent du gouvernement ou des groupuscules/partis d’extrême droite !
En ce jour du 1er Mai et pour la suite,
l’Antifascisme doit redevenir populaire !
Lyon Antifa Fest 3 /// Festival Contre Les Discriminations
Rassemblement : Zyed et Bouna, 10 ans après, on n’oublie pas … on pardonne pas !
Infos, articles, ressources : http://zyed-bouna-18-mai.com
Retour sur la marche féministe du 10 avril 2015
Le vendredi 10 avril avait lieu, comme il y a deux ans déjà une marche féministe non-mixte sans mec cis, à l’appel d’un collectif de femmes constitué pour la marche.
Ainsi, nous étions plus de 400 femmes à défiler de la place de la Croix Rousse à la place Raspail en passant par les quais du Rhône. Le motif principal était la réappropriation de l’espace public la nuit : « La rue ,la nuit, nous appartient !».
En effet, bien que la joie et la bonne humeur étaient de mise ce soir là, il semble que la colère et le ras-le-bol, étaient bien présents dans le sentiment général. Nombreuses ont été celles, qui ont exprimé la rage d’avoir à contenir cette oppression constante et l’envie de marcher libre sans qu’un homme inconnu face référence à leur sexe pour les aborder. Les femmes veulent avant tout être considérées comme des être humains et avec respect.
La lutte palestinienne est une lutte anticoloniale au poing levé, courageux et unitaire : soraliens, conspis, fascistes, la Palestine n’a pas besoin de vous !
Gaza, c’est 1,7 million de personnes assiégées dont la seule centrale électrique du territoire qui assurait 30 % des besoins a été bombardée et a cessé de fonctionner. Mais depuis ces 4 semaines de conflits c’est surtout 1422 morts, très majoritairement civils, 243 enfants, 131 femmes, 16 personnes bombardés dans un abri de l’ONU. Rien que pour la journée de lundi pendant la « fenêtre humanitaire » une frappe israélienne sur un marché de Chajaya à Gaza a touché 11 enfants et 17 adultes qui ont péri et 150 personnes blessées ! Ce sont aussi 240 000 palestiniens qui ont dû fuir leur foyer soit 1 Gazaoui sur 8.
En France, la solidarité envers le peuple palestinien est accusée d’importer le conflit et de provoquer des troubles à l’ordre public. C’est ainsi qu’à Paris des manifs pro palestiniennes ont subi par deux fois des interdictions préfectorales et que plusieurs militants ont été arrêtés pour leur soutien ou pour la simple diffusion de tracts. Au même moment, des rassemblements à l’appel du CRIF (rassemblement unitaire des amis d’Israël) et de la LDJ sont autorisés et même protégés par les forces de police.