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Mairie de Lyon – Ne pas se positionner revient à prendre position.

Le conseil municipal de Lyon, qui s’est tenu lundi 26 au soir, s’est enfin exprimé sur la question de la présence des locaux fascistes à Lyon. La réponse de la mairie est celle de la non-intervention et, surtout, du refus de condamner fermement la présence et l’activité bouillonnante de l’extrême-droite à Lyon.

Rue 89 rapporte que le maire Georges Képénékian a déclaré un lapidaire “Nous sommes ici extrêmement attentifs à ce sujet. Je ne peux que réaffirmer la volonté de notre ville que le quartier classé, Vieux Lyon, ne devienne pas leur point de ralliement. Une fois que cette affirmation est reformulée ici vous imaginez bien que ça prend des temps, des tournures et des dispositifs multiples et différents mais croyez bien que nous avons cette détermination.”

Tandis que les mairies de Strasbourg et de Chambéry ont voté des motions symboliques, ici, à Lyon, la réaction est de prendre des pincettes et de ne pas se mouiller. Tandis que Gérard Collomb n’a pas de mots assez durs pour parler des groupes progressistes et révolutionnaires qui viennent en aide aux migrants et aux migrantes, il s’est toujours montré d’une prudence d’ange envers les fascistes.

Mairie du 1er arrondissement de Lyon, ou le drapeau noir flotta le 1er Mai 2017.

Collomb et son dauphin, Képénékian, illustrent la double face des dirigeant.e.s bourgeois.e.s. Lorsqu’il s’agit des masses populaires, des exploité.e.s, des opprimé.e.s, là, l’état ne connaît ni les limites, ni ses propres lois. En témoignent les exécutions extrajudiciaires que sont les bavures en bavures. Lorsqu’il s’agit des fils et filles de bonne famille, de la bonne bourgeoisie catholique et réactionnaire de Lyon et des alentours, là, immédiatement, les lois doivent être respectées le plus strictement possible.

Le refus d’une prise de position a un sens, il est celui de la protection envers les fascistes. Il est celui d’avouer que ceux-ci ont droit de cité dans la ville de Lyon. La bourgeoisie ne punira pas ses enfants, surtout qu’ils lui sont bien utile, en ces temps de lutte sociale, comme cela a pu être observé à Montpellier ou à Lille. Là, les fascistes ont agi en auxiliaire de police. Dès lors pourquoi les réprimer.Une des photos des deux ultra élus à la tête de Lyon qui avaient déclaré que nous étions dans le « temps de l’action ». RedKépénékian and Blacksecheresse

Mais naïfs et naïves sont celles et ceux qui espéraient autre chose !

La GALE a toujours défendu l’idée qu’il n’y avait rien à attendre des discussions de salon qu’entretiennent les bourgeois et les bourgeoises entre eux. Il n’y a de plus rien à attendre de la part des institutions autrement que des promesses en l’air, des pactes avec le diable, ou des trahisons. Tout ce que proposent les bourgeois.e.s, c’est de sacrifier la mobilisation antifasciste, de la détruire.
D’autant que l’application du programme des fascistes se fait déjà, économiquement par les Lois Travail, juridiquement par l’état d’urgence permanent, dans la répression des réfugiés par les circulaires Collomb. Et il faudrait compter sur ces individus, sur le PS, sur ceux qui appliquent ou ont appliqué la politique des fascistes pour gagner ?

La GALE défend une conception de l’antifascisme autre. Un antifascisme indépendant des institutions, basée sur l’autonomie de classe. La victoire contre le Bastion Social, l’an passé, fut la fruit d’une mobilisation qui a forcé les autorités à mettre fin à l’existence de cette verrue immonde sur la Presqu’île. C’est également par la mobilisation que le nouveau Bastion Social, tout comme les lieux fascistes en général, pourront être rendus intenables.

Les fascistes ont beau se voir en seigneurs des rues, ont beau parader lorsqu’ils sont en nombre, ils savent que la plus grande majorité des lyonnais et des lyonnaises les regardent comme des fanatiques, comme des racistes de bas étage, comme des illuminés. Seuls, ils se camouflent, cachent ce qu’ils et qu’elles pensent, de peur d’être démasqué.e.s. Lyon la bourgeoise peut les voir comme des auxiliaires de police comme une milice réactionnaire, mais Lyon la populaire les rejette !

La GALE continuera sa lutte pour démasquer ces fascistes aux yeux de tous et de toutes.

Pour que les fascistes n’aient plus de refuge. Pour que, partout où ils aillent, ils soient chassés comme les vermines qu’ils sont !

La Gale.

Bastion Social et Néo Nazis TRUE LOVE

La première manifestation que la GALE avait organisé en Juin 2017 face au début du Bastion Social, nous avions eu des critiques par rapport à notre banderole.
« Non à la récupération de la misère par ces nazis »Première manif contre le bastion social le 2 juin 2017.

On nous reprochait d’avoir fait un raccourcis trop simpliste en qualifiant les fachos du Bastion Social de nazis, et pourtant plus les mois passent plus les preuves s’accumulent sur l’amitié entre les différents groupes fascistes lyonnais ( GUD, PNF, Action Française, Génération identitaire) et la mouvance néo nazi française en générale.

Les dernières actualités Lyonnaise ne nous apprends rien de nouveau, à Lyon les fascistes et les néo nazis font du neuf avec des vieux.
Ces derniers mois les agressions de la part de ces groupuscules sont de plus en plus nombreuses, et quand nous grattons pas bien loin, nous nous apercevons que des visages et des noms reviennent.

Des visages que nous avions très peu vu depuis la fermeture du « Bunker Korp Lyon » et la dissolution des « Jeunesses Nationalistes ».
Derrière la belle image qu’essaye de donner Steven Bissuel avec la collecte alimentaire et la pseudo ouverture d’un squat en juin pour loger des SDF « blanc », le président du Bastion Social et ex-chef local du GUD Lyon arrive pas ou ne veut pas cacher sa proximité avec le milieu néo nazi français.

JM Lepen et Steven Bissuel en moins gras que maintenant

Un dossier sur le blog « contre le pavillon noir » pour la fermeture du local du Bastion Social de Lyon, avait déjà dénoncé ça il y a quelques semaines.
Et ce 19 Mars 2018 nous apprenons que Steven Bissuel était présent au procès de son ami Romain Blachon à la suite d’une interpellation pour avoir lancé des projectiles sur des policiers avant le match Lyon – CSKA Moscou, jeudi 15 Mars 2018.

Un match qui à fait parler de lui car comme écrit dans l’article de Rue89 lyon :

https://www.rue89lyon.fr/2018/03/19/incidents-avant-le-match-ol-cska-moscou-dix-huit-mois-de-prison-

pour-un-hooligan-lyonnais/

« En plus de ces graves incidents avant le match impliquant des militants d’extrême droite, d’autres faits ont émaillé la rencontre de Ligue Europa contre le CSKA Moscou. On a appris ce lundi 19 mars que l’UEFA a ouvert une enquête disciplinaire contre l’Olympique Lyonnais pour « lancement d’objets et le déclenchement de feux d’artifice, des troubles dans le stade, des escaliers bloqués et un comportement raciste ».

À ce sujet, l’organisation européenne du football indique qu’il s’agit « de symboles nazis dans le stade, de salutations nazies et de l’attaque d’un spectateur de couleur. »

Bref tout ça n’est pas très étonnant quand nous savons que Romain Blachon est membre du Blood and Honor Hexagone.

Quand on sait que Pierre Scarano et Renaud Mannheim ont été vu à plusieurs reprise au pavillon noir et que certains membres du Blood and Honour aide à la collecte alimentaire le mercredi soir devant le Carrefour Market au 63 avenue maréchal Foch Lyon 6.

Le mot fasciste et nazi sont parfaitement adapter au mouvement Bastion Social et les membres fréquentant leur bar le Pavillon Noir au 73 quai Pierre Scize Lyon 5, toujours ouvert actuellement.

Les petites alliances ( Blood and Honour, GUD, Action Française) au  » Pavillon Noir  » Local du Bastion Social Lyon.

Pour en savoir plus sur le Blood and Honour et le Bunker Korp Lyon ( local néo nazi de Gerland fermé depuis plusieurs année) voir article: https://fafwatchra.noblogs.org/files/2012/06/Bunker-Korps-Lyon.pdf

Pour en savoir plus sur les dernières accusations contre le Blood and Honour Hexagone et certains de ses mambres: http://lahorde.samizdat.net/2016/04/11/blood-honour-hexagone-du-bruit-des-coups-des-armes/ et https://www.laprovence.com/article/edition-marseille/3886978/neonazis-un-marseillais-dans-le- viseur.html

LA GALE

Lutte de genre, d’orientation sexuelle et antifascisme

 

L’Antifascisme en tant que force contre-réactionnaire et contre-oppressive se doit d’inclure les luttes des minorités de genres et d’orientations sexuelles. Trop longtemps dominée par une vison viriliste, l’Antifascisme a longtemps souffert du manque de représentation et d’inclusion de ces luttes. Aujourd’hui plus que jamais, ce travail de déconstruction est primordial.

En effet, la LGBTQIA+ phobie° s’articule comme une oppression de la libre compréhension de nos corps, une confiscation morale de nos sensibilités et enfin une imposition à répondre à des critères dictés par un soit disant « état de nature » de l’Homme.

C’est le dictat « du naturel, du non-pervertit ».

Cette imposition s’articule de différentes manières, qu’elle soit une assignation à vivre ses relations dans un rapport purement hétérosexuel ou dans l’obligation à répondre aux codes du genre qui nous sont assignés à la naissance.

En clair nous vivons dans un monde où le privilège appartient aux personnes Cis°° et hétérosexuel où sont bannit toutes possibilité de doutes ou fluidités.

 

Aujourd’hui la situation en Occident parait au premier abord (et par le biais des outils de nos sociétés spectacles) s’améliorer. La lutte pour le mariage pour tou.te.s ainsi que les différentes représentations dans le milieu culturel, donnent une place à certain.e.s concerné.e.s et permettent de moins se sentir seul.e dans un monde dominé par ce que nous ne sommes pas. Pourtant il faut comprendre que ces luttes bien que représentatives d’une partie de la communauté LGBTQIA+, sont des combats qui s’incluent dans la logique de normalisation. Ce n’est ni plus ni moins la mainmise de l’Etat sur ce qui nous a toujours été reproché. C’est la régularisation. Tout le contraire de ce que nous pouvons être en tant que concerné.e.s par cette oppression. Nous ne sommes pas ces règles, ces normes, ces schémas d’être. Nous sommes beaucoup plus volatiles, beaucoup plus divergent.e.s de toute forme d’institutionnalisation de ce que nous sommes.

C’est justement ça qui leur fait peur, que nous soyons solidaires, subversif.ve.s et imprévisibles.

 

Par ailleurs, les agressions sur les « déviant.e.s » se multiplient : que ce soit à Lyon où une femme Transgenre s’est faite agressée à la sortie d’une soirée du centre, les agressions fascistes des néo-nazis du GUD(Bastion Social) à la sortie des Prides, le massacre des LBGTQIA+ en Tchétchénie ou ceux perpétrés par Daesh, le retour des organisations catholiques d’extrême droite comme la « manif pour tous » ou encore « Civitas ».  La liste est longue et pourrait être interminable si l’objectif était de toutes les relater.

 

D’un autre côté, nous sommes utilisés par toutes les formes de récupérations possibles et imaginables. Notre flamboyance a même séduit les agents du capital, ils ont bien compris que nous pouvons être fort.e.s mais aussi manipulable. C’est alors la dérive de l’homo-nationalisme et l’homo-capitalisme.

Effectivement il est finit le temps des Prides de Stonewall ou PD, Gouines et Trans, de couleurs et de quartiers populaires se réunissaient ensemble dans les rues pour lancer des pavés et des cocktails enflammés sur les agents de l’état et de l’ordre puritain. Maintenant la marche des fierté.e.s n’est qu’un Salon de la boîte de nuit où défilent même des syndicats de policiers « LGBT ». A New York ou dans d’autres villes mondialisées, les hommes gays, blancs et bourgeois peuvent en effet tous se retrouver autour d’une grande piscine où fleurissent mojitos et champagnes (à l’inverse des migrant.e.s LGBTQIA+ sont raccompagné.e.s à la frontière en passant par un centre de rétention).

 

 Pourquoi est-ce négatif pour nos revendications ?

Car c’est justement l’archétype qui nous est donné en exemple par la société inégalitaire. En étant si integré.e.s dans la société de marché, nous ne sommes plus dangereu.ses.x, nous ne sommes plus intransigant.e.s , même mieux nous sommes utilisables.

Nous ne pouvons considérer comme une victoire, le fait de ressembler aux schémas normatifs Cis et hétérosexuel, nous ne pouvons-nous en contenter, A aucun moment la représentation de nos marginalités dans les milieux de pouvoirs comme le gouvernement, l’armée ou la police n’est une victoire. C’est de la collaboration, un crachat jeté dans la figure de tou.te.s ces militant.e.s qui se sont battu pendant des années contre nos gouvernement et leur chiens de gardes.

Ainsi notre cause est utilisée à des fins de racismes, d’islamophobies. Nous sommes le quota, l’excuse nécessaire pour pointer de nouveaux bouc-émissaires. Les exemples sont nombreux. Que ce soit la préférence des hommes blanc dans le milieux gay et le racisme évident de ces milieux bourgeois, l’utilisation de nos luttes par les politique comme Trump pour justifier son combat contre l’immigration ou encore de ces tendances dites « queer » ou « mixte » des grandes enseignes de vêtements. Voilà ce que nous devenons, un simple argument de vente ou de rejet de l’autre.

 

Ainsi seul un retour à une vision antifasciste de la lutte LGBTQIA+ permettra de nous libérer. Seule une optique de rejet total de toutes ces impositions, d’une compréhension intersectionelle°°° de nos combats, achèveront le joug des dominants sur tous les opprimé.e.s du monde. Seule une remise en question de nos propres privilèges même en tant que concerné.e.s permettra de se resituer dans nos luttes quotidiennes.

 

La lutte LGBTQIA+ doit être antifasciste et anticapitaliste, c’est pour cela que la GALE considère et appelle les différentes organisations/groupes antifascistes à fortement inclure ces luttes afin de permettre cette mutation de notre combat trop longtemps subtilisé par les régularisateurs de l’ordre moral. De manière individuel c’est un appel à tou.te.s les concerné.e.s à se réapproprier nos luttes et les radicaliser dans une logique globale de combat contre ce monde réactionnaire.

 

Morts aux machos, Mort aux fachos.

Vive l’antifascisme populaire et inclusif.

 

 

 

 

LGBTQIA+phobie° : oppression systémique et/ou structurelle sur les personnes considéré.e.s ou supposé.e.s comme gays, lesbiennes, transgenres, queers, intersex, asexué.e.s, aromantiques ou autres minorités de genre ou d’orientation sexuelle.

 

Cis°° : Personne correspondant aux critères du genre assigné à la naissance.

 

Intersectionnalité°°° : imbrications des différentes luttes en rapport à la situation des personnes subissant plusieurs formes de dominations cumulées.  

 

SOLIDARITE AVEC LES REFUGIE-E-S

Ce samedi 17 février nous avons déployé une banderole au dessus du quai Docteur Gailleton et diffuser le tract suivant:

 

Ces dernières semaines, la métropole de Lyon, épaulée par les services de l’État, s’est lancée dans une véritable chasse aux réfugié.e.s et à ceux et celles qui les soutiennent.

A Lyon, fin novembre, une cinquantaine de migrant.e.s ont occupé avec les étudiant.e.s de Lyon 2 un amphithéâtre du campus de Bron, le temps de trouver un logement.

Cette occupation a pris fin avec l’installation de ces dernier.e.s dans une ancienne caserne de pompiers inoccupée à Villeurbanne.

Dans la métropole de Lyon, c’est pas moins de 20 000 logements vacants qui pourraient être mis à la disposition de ceux et celles dans le besoin. Une grande partie appartient à la Métropole qui préfère investir 1,8 millions d’euros dans la surveillance de ces bâtiments vides.

Des moyens colossaux qui pourraient être utilisés pour le relogement des personnes sans toit.

Le Bastion social (ex-GUD, groupuscule fasciste) profite de la question du mal logement et de la misère pour promouvoir leurs idées xénophobes et racistes.

S’inspirant du mouvement néo-fasciste italien Casapound, qui depuis 2003 se sert des problèmes de précarité et de mal logement à des fins populistes, ils promeuvent « la priorité nationale » et se servent de cette récupération intéressée pour favoriser leur politique fasciste.

La solidarité n’a pas de classes ni de frontières.

cofA la différence de ces nazillons à la fibre sociale, des associations de parents d’élèves, du droit au logement et des anonymes se battent à l’ombre des projecteurs pour reloger dans des conditions dignes tous ceux et celles qui le requièrent. Cependant l’État traque et condamne à des peines de prisons ces bénévoles. Ainsi Cédric Herrou, agriculteur dans les Alpes maritimes, fut condamné à de la prison avec sursis et à des amendes pour recueilli, hébergé et nourri des migrants traversant la frontière alpine dans le froid et la neige.

La criminalisation de la pauvreté et l’instauration d’un délit de solidarité prouve une fois de plus que l’État français préfère punir qu’agir face à la misère.

Solidarité internationaliste.

NO BORDERS NO NATIONS REFUGEES WELCOME

Appel à réunion publique et à manifestation contre l’existence d’un local néo-nazi « Pavillon Noir »

Un local néo-nazi à deux pas de chez vous…

Le samedi 13 janvier 2018 à 17h a ouvert au 73 quai Pierre Scize dans le 5ème arrondissement un local « associatif » appelé le Pavillon Noir.
Ce local est géré par un groupuscule, le Bastion Social.
Le Bastion social est la nouvelle dénomination choisie par le GUD qui est un mouvement d’extrême-droite radical existant depuis la fin des années 1960.
Le Gud est connu pour sa violence de rue et ses liens avérés avec le milieu néo-nazi.
Nombreux de ses militants sont passés par la case prison (ou le sont encore) pour des agressions racistes, lgbtphobes* ou envers des militants dits de gauche.
Ce mouvement (Bastion Social) crée il y a quelques mois a choisi comme modèle le parti néo-nazi grec Aube Dorée mais aussi la « Casa Pound » italienne.
La Casa Pound Italienne est un groupe politique néo-fasciste qui se réclame ouvertement de l’idéologie et de l’histoire du fascisme.
Son idéologie raciste peut se résumer ainsi : venir en aide uniquement aux italiens d’origine italienne en les opposant aux personnes immigrées qu’ils-elles soient depuis plusieurs générations sur le territoire.
Comme tout mouvement fasciste, cette politique discriminatoire s’accompagne d’agressions multiples.
Il n’est pas possible de rester sans réaction face à l’ouverture de ce nouveau lieu public tenu par l’extrême-droite radicale lyonnaise.
En effet, d’autres locaux et commerces gérés par d’autres groupuscules (Génération Identitaire par exemple) sont déjà ouverts notamment dans le 5ème arrondissement.
Ces lieux font régner dans le quartier une ambiance délétère pour les habitant-e-s et les commerçant-e-s.
L’ouverture de ce local « Le Pavillon Noir » ne fera que renforcer cette situation et multipliera les agressions contre les personnes ne correspondant pas à leur vision raciste, sexiste, lgbtphobe…
Des voix se font entendre dans le 5ème arrondissement pour dénoncer ces exactions qui pèsent sur le quartier.
Nous devons être solidaires et agir dès aujourd’hui pour faire fermer ce local qui accueillera la frange lyonnaise néo-nazie.

Réunion Publique d’Information : Jeudi 8 février 19h – Mairie du 1er arrondissement (2 place Sathonay)

Manifestation le samedi 3 mars 14h – Place des Terreaux
Toutes et tous ensemble, fermons le Pavillon Noir!

Blog : (https://contrelepavillonnoir.wordpress.com) – contact : contrelepavillonnoir@gmail.com Signataires de l’appel : Coordination des Groupes Anarchistes, YDG, Jeune Garde, JC Lyon, CNT, Solidaires Etudiant-e-s, Lesbian and Gay Pride Lyon, Pink Bloc Lyon, Unité Communiste de Lyon, Alternative Libertaire Lyon, CGT Educ’Action, CGT Vinatier, Sud Education, CGT Jeunes 69, Unité2Classe, GALE, Collectif Vigilance 69 contre l’extrême-droite – Agir pour l’égalité, Attac, CSPG, COVRA, Ensemble !69, EELV, FSU, HES, LDH, Planning Familial 69, NPA, PCF, PG, Ras l’front, Réseau des MJC de Lyon, UNEF… *

Développement du Groupe Antifasciste Lyon et Environs

Le Groupe Antifasciste Lyon et Environs a le plaisir de vous annoncer l’ouverture d’une liaison dans la région de Mâcon.

Fort de ses cinq années d’existence, la GALE a pu développer un relais sur le Nord Ardèche et s’installe désormais dans le maconais.
Si il n’existe pas de groupes fascistes constitués dans cette région, le FN y fait des scores très importants.
Comme nous l’ont dit nos camarades, vu à la vitesse où se développent et s’installent les groupes fascistes, Mâcon n’est pas à l’abri et il vaut mieux être là avant eux.

La stratégie de développement de groupes antifascistes fait partie de nos objectifs et nous nous félicitons de l’apparition de groupes et coordinations un peu partout dans notre région mais aussi plus généralement en France.
Ainsi pour le ‘grand Est’ a été créée la BAF sur Strasbourg (Brigade Antifasciste Strasbourg) et le collectif « fermons le local fasciste l’Arcadia » ; sur Chambéry, nos camarades ont aussi monté un collectif « fermons l’Edelweiss, local fasciste à Chambéry » et sur Lyon s’est monté un collectif « fermons le pavillon noir, local fasciste à Lyon ».

Si le groupé néo-nazi GUD a démontré son intention de s’installer durablement dans le paysage politique français, le mouvement antifa n’est pas en reste.
Nous appelons nos camarades à poursuivre leurs engagements militants et à renforcer notre travail en réseau.

Remerciements de la part de notre camarade Tête 2 Pioche, prisonnier du mouvement anti g20 et libéré après trois mois d’incarcération

Interpelé lors de la manifestation contre le g20″ Welcome to hell » puis placé en détention pendant 3 mois à la prison JVA Bilwerder de Hambourg, cela fait un mois que j’ai retrouvé la liberté.
Il est grand temps de remercier toutes les personnes et organisations ayant participé de près ou de loin a améliorer la vie en détention et œuvré pour ma libération.

 

Merci à mes amis présent lors de l’interpellation et à toutes les personnes venues demander nom prénom et dates de naissance pour transmettre a la légal team
Merci a la légal team hambourgeoise
Merci a rote hilfe qui nous a fait parvenir à tous les prisonniers du g20 des lettres de soutien venant de toute l’Europe

Merci au collectif « United we stand » pour l’organisation chaque premier dimanche du mois (sans faute) de manifs de soutien devant la prison avec musique et prises de parole en plusieurs langues pour que tous toutes les inculpésé-e-s) puissent comprendre.

Merci au PGR crew d’avoir pris soin de mon clébard pendant 3 moi et d’avoir soutenu ma mère et ma copine.
Énorme merci a ma famille et mes amis pour les mandats et pour les lettres reçues en détention. Recevoir des nouvelles de l’extérieur (et des blagues à la con) aide beaucoup a supporter l’enfermement.

Un grand merci au Groupe Antifasciste Lyon et Environs pour le soutien moral et financier offert a moi et ma famille.
Merci au groupe Moscow Death Brigade pour le concert de soutien et au rafiot de l’avoir accueilli.
Merci aux codétenus de JVA bilwerder (du G20 ou non) pour leur solidarité et leur humour entre les murs.
Merci à la famille, aux amis et militants de Hambourg pour leur présence au procès.
Merci à l’essaim de Julie, au piraillons/annonéens; aux groupes et intervenants de la soirée de soutien ardéchoise.
Merci a toutes les personnes ayant aidé les détenu-e-s du G20, a tous ceux que j’ai pu oublier et a tous ceux qui continue de lutter.

Et bien sur un merci tout spécial a l’officier Kupey et à ses 10 copains robocops sans qui rien de tous cela n’aurai été possible

Merci a toutes et à tous

Tête 2 pioche.

Qu’est-ce que c’est que d’être antifasciste dans une prison fédérale aux Etats-Unis

Eric G. King est un militant anarchiste, vegan, antifasciste qui a pris dix ans de prison après avoir été accusé d’avoir lancé deux cocktails molotov dans un bureau gouvernemental à Kansas City.Retour ligne automatique
Arrêté en 2014 il est libérable en 2023.

Dans ce site : https://supportericking.org/Retour ligne automatique
Eric nous livre un témoignage de ce que c’est d’être antifasciste dans une prison américaine dans un système de séparation raciale et où est exercé une grande violence sur les prisonniers.Retour ligne automatique
En outre, il est régulièrement la cible des gardiens qui le harcèlent pour ses idées politiques. Il subit régulièrement des enfermements au mitards et multiples vexations.Retour ligne automatique
Voici la lettre qu’il a écrit traduite par nos soins.Retour ligne automatique

A quoi ressemble l’antifascisme dans une prison fédérale en 2017 ? Ce n’est peut-être pas ce que vous pensez.

Ne pensez surtout pas que vous allez balancer des coups de poings à tous les racistes, les porteurs de croix-gammée que vous croiserez, ce n’est pas la réalité.Retour ligne automatique
Cette façon de penser ne vous mènera nulle part. Le racisme au niveau fédéral est très prégnant et appliqué de manière très archaïque. A la prison de Leavenworth je me suis imaginé foncer et attaquer tous les bigots. Dans cette prison c’était quelque part envisageable, même a Englewood (prison de basse sécurité) c’était un peu une réalité, vous pouviez les tromper.Retour ligne automatique
La réalité est que plus vous allez haut dans le mode de sécurité de la détention et plus vous allez à l’ouest dans le « game » plus ce sera difficile d’exprimer vos idées antifascistes sans en payer le prix.

Tout est racialement divisé ici. Où tu manges, où tu t’entraines, où tu t’assieds, qui te coupe les cheveux, avec qui tu vis, avec qui tu joues. Retour ligne automatique
Ça a été très difficile pour moi au début car c’était un peu comme me trahir moi-même. Il n’y a pas moyen d’y résister, c’est TRES sérieux.Retour ligne automatique
Personne ne va faire une exception et perturber l’ordre de la prison pour l’antiraciste. Avoir une bonne pensée politique ne fait pas de vous quelqu’un d’exceptionnel ni de supérieur aux autres prisonniers. Être antifasciste ne fait pas de vous un enseignant, un prédicateur, un sauveur, ce système horrible ne fera pas de place à nos différentes croyances. Vous entendrez toute la journée des gens dénigrer chaque race, genre, ethnie, sexualité et nationalité, tout ce qui n’est pas blanc-américain-hétérosexuel.

J’ai dû apprendre très vite à mordre ma langue. Interpeller les gens ne vous mènera nulle part et finirez blessé. Si vos croyances et vos opinions sont connues, cela fournit plus d’armes aux autres qui voudraient les utiliser contre vous, et certains les utiliseront sans aucune hésitation ni doute. J’ai été interpellé pour ça de NOMBREUSES fois. J’ai le mot ANTIFA tatoué sur le visage. J’ai dû apprendre à ne JAMAIS prendre la perche qu’on vous tend, de garder vos idées pour vous-même et ceux qui vous sont proches. EN fin de compte copiner fait moins que de prendre des mesures conscientes. J’ai eu beaucoup de chance car des anciens ont vite aimé ma tête.

Il y a une tout petite frontière entre être toléré et être tabassé. Crier « tuez le blanco », éteindre la télé quand trump parle, vous exprimer, ces petites et grandes choses vont vous faire attirer les épaves, ce qui veut dire que ces bigots vont vous frapper dans la cour. Les autres Blancs non racistes ne vont PAS risquer de vous aider, les autres personnes racisées ne voudront pas déclencher une guerre qui fera des centaines de blessés pour une SEULE personne. Ensuite les personnes qui sont blessés sont celles que vous essayer de soutenir. Retour ligne automatique
Il y a eu des moments où mes idées m’ont causé beaucoup de problèmes ; très nombreuses confrontations et disciplines. Nous devons apprendre à marcher sur cette ligne d’être fidèle à vous-même sans vous mettre vous-même ou d’autres dans une situation où vous êtes transféré, mis à l’hôpital, mis dans l’unité de logement sécurisé, ou USD. Nous ne mettrons jamais fin au fascisme et à l’intérieur des murs et du système de la prison sans danser sur les cendres des prisons. Vous devez rester en vie et en sécurité, il est crucial de retourner à vos proches et à votre communauté.

Avec tout cela, il y a toujours des façons d’être vous-même, quand bien même si c’est de manière plus discrète que vous l’entendez. Parfois, ne pas rire de conneries racistes ou accepter un commentaire horrible peut en dire plus que n’importe quel argument ou poing. Au fil du temps, j’ai trouvé ma propre façon de lutter contre le système PSYOP raciste orchestré par la prison elle-même. J’ai trouvé qu’il est important d’être constamment conscient et de considérer les conséquences pour les autres de chacune de mes actions.Retour ligne automatique
EN prison un rien peut déclencher une guerre des races. Alors vos actions blessent les gens que vous essayez de soutenir. Être anti-fasciste pour moi ressemble souvent à me retirer respectueusement de toute conversation politique. Socialiser et prendre des cours enseignés par des gens d’autres races et permettre que ce soit un moment pour se connecter et s’engager dans le dialogue.

Pour moi rester debout peut se concrétiser en enseignant le yoga à tout le monde. Parfois, offrir une veste ou un chandail ou donner de l’argent pour quelqu’un qui est ouvertement gay et qui est harcelé est une position qui affecte la dynamique de l’ensemble de l’unité. Parfois, cela signifie avoir la capacité de donner des fournitures de base à des Blancs non racistes pour qu’ils n’aient pas à les prendre aux suprématistes blancs. Parfois, c’est jouer à des jeux avec d’autres races. Ou mettre mon ego et la politique à l’écart et laisser les gens des autres races se défouler autour de moi sans essayer d’expliquer leur colère ou leurs émotions. Être politisé et antifa ne me donne pas le droit d’être leur professeur. Je m’assois avec les musulmans dans la bibliothèque et j’y ai des conversations politiques (beaucoup de blancs n’aiment pas ça). Mon partenaire dirige des rencontres avec des gens de différentes races. Je reconnais que beaucoup de ces choses ne peuvent même pas être autorisées à d’autres endroits, ou peuvent vite être un gros problème, mais ici, elles me permettent de prendre position contre la politique de la race blanche.Retour ligne automatique
Je lis toujours des livres radicaux et des zines, mais je le fais dans ma chambre, où je fais MON temps, loin des gens qui sont accros aux embrouilles.

Si vous vous exprimez verbalement, préparez-vous à vous à vous battre parce que vous serez mis au défi et si vous aurez de la chance si c’est à un contre un. Les petites choses qui arrivent instinctivement peuvent vous mettre dans la panade, il est donc intelligent de toujours être alerte. J’ai été dans des embrouilles pour avoir ri au naufrage de bateaux de la marine, pour avoir regardé du foot avec des mexicains, pour avoir laissé un chat gay black dans mon cours de yoga.

Les problèmes auxquels la société est confrontée sont amplifiés en prison. Le racisme, l’homophobie, la violence sont tous très acceptés et normalisés. Être antifasciste en prison, c’est se mettre dans une position perturbatrice. Cela peut signifier des moments solitaires, des amitiés limitées, être isolé et se voir manquer de respect. La façon dont vous le portez dépend de chaque personne et de chaque situation. Se préserver est la priorité numéro un. Faire votre temps et restez fidèle à vous-même.

Eric aimerait avoir de vos nouvelles ! Écrivez-le à :

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Les fascistes n’ont pas pris la rue : retour sur la journée de mobilisation antifasciste du 7 Octobre

En cette belle journée du 7 octobre 2017 les fascistes de Lyon et leur nouveau mouvement baptisé « Bastion Social » rêvaient d’une manifestation à grande échelle avec même l’invitation de plusieurs groupes fascistes d’Italie.

En parallèle la préfecture et le nouveau maire de Lyon rêvaient d’une ville paisible ou le capitalisme y est roi et où les policiers ont tous les pouvoirs. La préfecture use de toutes les facettes possible de l’état d’urgence comme une expérimentation de la nouvelle loi sur la sécurité entrain d’être votée et imaginée par notre ancien guignol et nouveau ministre de l’intérieur Collomb. Oui, la préfecture à d’ors et déjà donné des interdictions de manifester à nos militants sans aucune décision de justice. Des policiers sont venus chercher notre camarade sur son lieu de travail ! : https://rebellyon.info/Convocation-de-police-sur-le-lieu-de-18242

Tout ce joli monde n’est pas très loin d’avoir à peu de chose près les même idées : régression sociale, rêve d’une absence d’opposition politique, fermeture des frontières, criminalisation du mouvement social, violence, lois liberticides.. C’était oublier la détermination des militants et militantes antifascistes Lyonnais-e-s. Retour ligne automatique
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On ne touche pas à l’image de la ville

Après l’attaque du magasin de l’horloger de Lyon par les fachos de st Jean : http://www.rue89lyon.fr/2017/09/22/impacts-dans-la-vitrine-de-lhorloger-de-saint-paul-la-ville-de-lyon-accuse-lextreme-droite/, nous avons eu l’impression que les politiques de la ville découvraient le fascisme dans les rues lyonnaises. Même Collomb s’est senti obligé d’appeler en personne l’horloger agressé pour lui dire son indignation face à cet acte misérable qui touche le patrimoine de sa ville adorée. Mais pas un mots sur l’agression d’un prof de Lyon 3 par le GUD ( http://www.rue89lyon.fr/2017/06/02/deux-militants-du-gud-condamnes-pour-avoir-agresse-un-prof-proximite-lyon-3/ ), pas un mot sur l’agression d’un couple dans un bar du Vieux Lyon au mois d’Août, pas un mot sur l’attaque d’une librairie libertaire à la croix rousse (http://lahorde.samizdat.net/2016/11/21/lyon-le-rassemblement-des-cathos-integristes-a-la-croix-rousse-cachait-une-attaque-violente-contre-une-librairie/) pas un mot sur ce groupe de jeunes qui s’est fait agresser à proximité du bar du GUD le pavillon noir en rentrant d’un entraînement de foot et encore pas un mot sur le tabassage d’habitants de la Guillotière Place Mazagran le soir du 1er tour des élections présidentielles (http://www.rue89lyon.fr/2017/04/25/soiree-electorale-lyon-militants-de-gauche-attaques-gud/). Non Collomb ne réagit pas quand les personnes agressées sont trop à gauche pour lui ou bien pas de la même classe sociale. Ne parlons même pas de Jean Yves Sécheresse, l’adjoint à la sécurité de la ville de Lyon spécialiste de l’arrestation et de la criminalisation de plusieurs camarades antifa qui se donne un air outré face aux groupuscule fascistes. Il est clair que tout ce beau monde se fait passer depuis quelques semaines dans la presse local comme les Jean Moulin de 2017. Ils en oublient que leur idées de répression et leurs immobilisme sur les fascistes à Lyon depuis plusieurs années aurait sûrement fait vomir Lucie Aubrac et rassuré Klauss Barbie.

Nous le répétons, nous avions décidé de ne pas traiter avec la préfecture et sa police et il en sera toujours ainsi

Que peut-on attendre de ces politiques qui enferment nos camarades en prison, qui envoient les CRS frapper des syndicalistes dans les manifestations, qui font la chasse aux sans papiers, qui défendent une police raciste et violente, qui tolèrent l’implantation des fascistes dans le Vieux Lyon. Pour rappel ceux qui avaient la même vision politique que ces braves gens dans les années 40 sur Lyon ont laissé les clefs de la ville au gouvernement de Vichy.

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Les autorités lyonnaises arbitre du match extrême-gauche, extrême-droite ?

Alors ce samedi 7 Octobre environs 150 antifascistes ont bravé l’interdiction de manifester afin d’alerter la population sur ce que la ville de Lyon veut absolument cacher depuis toujours. Mais nous subissons de plus en plus de répression et les nasses policières sont systématiques ainsi que le fichage des militant-e-s politiques. Nous nous remémorons comment a été utilisé le fichage dans des temps plus anciens !

Ce jour n’a pas fait exception à la règle. Retour ligne automatique
Nous étions rassemblé-e-s place Bellecour au début de la rue Victor Hugo, nous avons déployé une banderoles où était inscrit « y’a déjà Macron et Collomb pas besoin de nazillons » et diffusé des tracts.Retour ligne automatique
Notre présence sur l’espace public a bien été accueilli par la population qui s’arrêtait et discutait avec nous. Ce n’était pas du goût de nos apprentis résistants de la préfecture qui préférèrent envoyer sa milice de la BAC, des CRS et des gendarmes mobiles afin de nasser (dispositif policer qui consiste à entourer des manifestants pendant des heures) ceux et celles qui tractaient pacifiquement. Cette nasse a été déplacée dans un coin tranquille afin de pouvoir exercer leur répression loin des regards des passants.

Une cinquantaine de militant-e-s resté-e-s à l’extérieur de la nasse exigèrent la libération de nos camarades et bloquèrent la route. L’ambiance était malgré tout super positive et dynamique à coup de champs « siamo tutti antifascisti » « état d’urgence, état policier, on ne nous enlevera pas le droit de manifester ». D’un coup une première charge de CRS fait reculer les soutiens sur la place Bellecour et quelques minutes après des grenades lacrymogènes sont tirées, les enfants qui jouaient dans le parc à proximité on pu apprécier leur premier gazage policier, formation militante précoce en direct des bacs à sable.

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Lamentable échec des fascistes

Pendant ce temps l’action française essaye plusieurs fois de partir de leur local dans le quartier de Perrache et rejoindre la place Carnot mais après échec sur échec il se résignent à rester dans leur trou à rats du quartier d’Ainay. Retour ligne automatique
Le GUD et le Bastion social tape des selfies devant leur bar à st Just, eux aussi restent dans leurs trou à rats. Nous apprenons aussi que des italiens de Casapound apparemment trop cons pour savoir lire un plan de la ville se font choper place des Terreaux par les flics (surement porteurs d’armes). Le PNF et quelques ultras footix de Lyon s’amusent à se faire des frayeurs dans le quartier populaire de la Guillotière avant de se faire gicler du quartier par des antifascistes et des habitant-e-s de la Guillotière.

Pour finir, c’est une ultime charge des baltringues de la BAC ( la bande à Castor ) qui tentent d’interpeller plusieurs militant-e-s en attaquant dans le dos et par surprise les soutiens aux camarades nassé-e-s.Retour ligne automatique
BAC et gudards : mêmes méthodes de lâche.

Une mobilisation réussie

Nous avons montré une fois de plus que nous étions de plus en plus nombreux et nombreuses et toujours plus solidaires entre nous : groupes autonomes, antifascistes et révolutionnaires sur Lyon.Retour ligne automatique
La tentative d’interdiction et le coup de pression sur certains de nos militant-e-s par la préfecture ne nous a pas arrêté, bien au contraire, et surtout nous avons empêché que les fascistes paradent comme il le souhaitaient dans la ville de Lyon.

Mais le combat continue, plusieurs camarades ont été interpellé-e-s, il faudra les soutenir, et le combat contre l’implantation des fascistes sur Lyon n’est pas encore gagné, d’autres actions sont à prévoir, d’autres initiatives à créer.

Nous ne lâcherons pas l’affaire, le combat face aux fascistes va s’intensifier. Mais il faut aussi continuer notre combat contre les violences policières, le fichage systématique, l’instauration d’un ’état d’urgence permanent : la nouvelle loi sur la sécurité. Les dérives de l’État sécuritaire deviennent de plus en plus grave, il est temps de réagir.

Merci à toutes celles et ceux qui étaient présent-e-s aujourd’hui.

La Lutte Antifasciste continue,

Le Groupe Antifasciste Lyon et Environs.

Convocation de police sur le lieu de travail d’un camarade et interdiction de manifester

La mise en place permanente de l’État d’urgence et de ses abus fait déjà des ravages.
Si nous ne nous faisions aucune illusion sur la neutralité de la justice et de ceux qu’elle protège ; il est désormais officiel que la police et les autorités n’ont même plus besoin d’elle pour agir.

Ce matin des policiers sont venus sur le lieu de travail d’un de nos camarades sommer sa hiérarchie de l’envoyer au commissariat sans délais.

Sur place, notre camarade s’est vu interdire sa présence lors de notre contre-rassemblement organisé ce samedi 7 Octobre sans aucune décision de justice.

Les autorités et les services de police peuvent désormais venir vous chercher sur votre lieu de travail avec toutes les conséquences que cela comporte en terme d’image, de sanction, de présomption, librement sans aucune autorisation particulière.

La police peut vous interdire de joindre un rassemblement contre des militants néo-nazis.
Être militant-e-s de gauche, engagé-e-s contre l’extrême-droite, constitue un prétexte au harcèlement policier.

La liberté se meure en silence, l’arbitraire devient total et nous, militant-e-s engagé-e-s sommes à la merci de l’État et des autorités locales.
Ces dispositions de l’État d’urgence sont appliquées avec zèle par le pouvoir en place, nous n’imaginons même pas ce qu’il en sera avec un parti comme le FN au pouvoir.


Notre liberté se meurt dans un silence assourdissant.

Il faut être sacrément ignorant du passé et égoïste pour ne pas se sentir touché par la manière dont se comporte le pouvoir et dont nos libertés s’amenuisent.

Ce qui se passe pour notre camarade est gravissime. Il est victime d’un harcèlement totale de la part des autorités, de la police et nous craignons pour la suite des événements.

Nous ne cesserons jamais de lutter, de militer pour un monde meilleur, même face aux pires intimidations.
Nous ne plierons jamais, face à personne.
Que les services de police l’entendent, notre haine de l’injustice est viscérale, notre engagement révolutionnaire est total, vous ne nous arrêterez jamais.

Nous vous invitons ce samedi à 14h00 place Bellecour, à l’entrée de la rue Victor Hugo pour réaffirmer que non, des néo-nazis ne doivent pas prendre la rue !