STOP A LA RÉPRESSION DU MOUVEMENT SOCIAL CONTRE LA LOI TRAVAIL
Alors que le mouvement social contre la loi travail et son monde tient bon. Alors que la grève s’étend dans plusieurs secteur (poste, raffinerie, transports etc…). L’Etat, Valls et Cazeneuve aux abois, craignant que la colère se généralise, répriment dans une soif vengeresse les acteur/rice.s de ce mouvement social : syndicalistes, étudiant.e.s, lycéen.ne.s, jeunes, militant.e.s…
Antoine camarade proche de la GALE (très souvent présent dans nos luttes, actions et organisation) en a fait les frais récemment. Le mardi 17 Mai alors qu’il manifestait tranquillement, trois agents de la BAC lui ont sauté dessus. Le seul fait lui étant reproché était que Antoine est un militant connu et repéré (Antoine appartient à la CGT privé d’emploi et Alternative Libertaire).
Il a passé deux jours en garde à vue au motif qu’il aurait frappé un agent de la BAC, coup qui aurait été donné lors de cette interpellation sans raison !
Il a été présenté devant un juge et a refusé la comparution immédiate pour pouvoir préparer sa défense. Le juge, en magistrat zélé, l’a mis en prison en attendant son procès qui aura lieu le 9 Juin. Notre camarade a décidé d’entrer en grève de la faim dès son arrivée en prison. Pour le soutien financier c’est ICI
A Paris une contre manifestation est interdite face à une manifestation de policiers lassés de se faire « stigmatiser ». Durant la contre manifestation une voiture de police est incendiée par des manifestant.e.s masqué.e.s et méconnaissables. Sans aucune preuve, suite à l’emballement médiatique, 4 personnes sont attrapées et mises en garde-à-vue. Elles sont poursuivies pour : « tentative d’homicide volontaire, violences volontaires en bande organisée sur personne dépositaire de l’autorité publique, destruction de bien public en bande organisée et participation à un attroupement armé. Un des mis en examen est également visé par le délit de refus de se soumettre au prélèvement génétique. » ! Leur seul tort : avoir été présent lors de la contre-manifestation ! On parle de militants, pas de bande organisée !
A Amiens, ce sont 5 années d’emprisonnement qui ont été requis pour une étudiante présente lors de l’occupation d’une mairie. L’occupation s’est déroulée pacifiquement jusqu’à l’arrivée des forces de l’ordre qui ont procédé à l’évacuation des manifestants de façon brutale. Alors qu’un manifestant se faisait matraquer, Manon a voulu le défendre et a lancé un micro en direction des forces de l’ordre, sans occasionner la moindre blessure.
A Nantes, Gaël a été condamnée a six mois de prison juste pour avoir été présent lors d’une manifestation. A la barre, Gaël portait des points de suture sur le visage. Son interpellation a été violente, il a reçu des coups. Pourtant, c’est lui qui était jugé pour des violences : un commissaire était tombé, et s’était blessé tout seul pendant l’arrestation.
Ici, à Lyon, une camarade s’est vue attribuer une amende de 13 000€, ainsi que 6 mois de sursis et 5 ans d’interdiction de manifester, pour sa simple présence en manifestation sauvage.
Tout cela alors que depuis le début du mouvement la police blesse, mutile, humilie et violente dans une totale impunité.
Soutient et solidarité avec les personnes réprimées.
ON LACHE RIEN !