Rendez-vous sur les Quai de Rhône au niveau du Pont de la Guillotière (en face du manège) de 15H00 à 18H00 Samedi 21 mars 2015 !!
Nous refusons que cela soit utilisé pour légitimer les théories d’un « choc des civilisations » qui dressent des populations les unes contre les autres en raison de leur religion réelle ou supposée.
Nous condamnons l’islamophobie et l’antisémitisme et toutes les formes de racisme comme nous condamnons les stigmatisations contre les quartiers populaires.
Nous refusons les actes négrophobes.
Nous refusons la chasse aux migrantEs et aux Rroms et les limitations à la liberté de circuler.
Nous refusons toute restriction à nos capacités de résister aux politiques antisociales au nom d’une « union nationale ».
Nous refusons de nous résigner à la montée de l’extrême-‐droite qu’elle prenne la forme du Front national, des groupes ouvertement fascistes et agressivement islamophobes ou/et antisémites.
Nous dénonçons les gouvernements qui ont renforcé la chasse aux sans-‐papiers, le quadrillage des quartiers populaires et qui contribuent pleinement à la montée du racisme et des idées réactionnaires, notamment homophobes et sexistes.
A cela nous opposons notre volonté de vivre ensemble et notre exigence d’égalité des droits et de justice sociale.
C’est pourquoi le 21 mars nous manifesterons ensemble en France et dans tous les pays du monde contre le racisme et contre le fascisme.
Pas de discours, l’égalité ou rien !
Nous exigeons :
– la fin des contrôles au faciès
– l’arrêt des démantèlements de camps de Rroms
– le retrait des lois racistes dirigées contre les MusulmanEs
– le retrait des lois liberticides et sécuritaires
– la régularisation de touTEs les sans-‐papiers avec une carte de séjour de 10 ans
– la fermeture de Frontex, des centres de rétention et la liberté de circulation et d’installation
– le droit de vote des étrangers
Ce rassemblement fait suite à ceux du 8 mars et du 18 Janvier initiés par des lyonnais -es qui refusent la multiplication des actes racistes, les discours et politiques d’état qui stigmatisent, tuent et discriminent.
Parce que notre indignation n’est pas sélective et que nous n’oublions pas les milliers de migrantes et migrants disparus en méditerranée et ailleurs, les victimes des violences policières dans nos quartiers et ailleurs. Nous n’oublions pas non plus les morts de Palestine (Gaza, …), de Syrie (Homs, Kobané, …) du Nigéria, et de toutes les victimes de la guerre comme nous n’oublions pas les victimes de la violence d’extrême droite.
Mobilisons-nous et organisons la solidarité entre nous, ici et maintenant afin d’engager une riposte collective.